La célébration de la Veillée pascale a réuni une belle assemblée de fidèles en l’église Ste-Marie, dans la soirée du 30 mars 2024.
Une célébration cruciale. Passage de la mort à la Vie. Le Christ va sortir du tombeau. Nous voici au cœur du sens de notre foi. Une célébration de la pénombre à la lumière, avec les abbés François-Xavier Gindrat, Henri Moto, Patrick Werth et l’animateur pastoral Daniel Lattanzi, qui commence sur le parvis de l’église, autour du feu de Pâques où sera allumé le cierge pascal. Sous les flammes virevoltantes, les visages du peuple de Dieu attendent. Et s’émerveillent. C’est un peuple qui a cru et croit encore à la Résurrection. Car c’est bien de foi – de foi surtout - dont il est question aujourd’hui et c’est ce qu’explique l’abbé Henri dans son homélie : « Tous les vainqueurs ont un même principe : la foi. Ils ont cru à ce qu’ils faisaient. Mais qu’est-ce qui la régit ?» Et d’évoquer alors notre dépendance à Dieu et notre capacité à ressusciter. « Nous sommes des créatures de Dieu ; nous dépendons de Lui. Il nous faut assumer cette dépendance ! Plus on est loin de Dieu, plus on se met en danger. » Nous savons bien que, dans son infinie Miséricorde, le Seigneur vient à notre secours. Non, il n’abandonnera pas les égarés.
L’abbé rappelle que par la Résurrection, victoire du Fils sur la mort, deux pouvoirs nous sont donnés. « Nous avons la capacité de ressusciter déjà ici et maintenant. Ressusciter de situations pénibles, de faux pas. La capacité, donc, de nous relever et de poursuivre la route. Mais, en plus, Dieu nous donne la capacité de vivre une vie nouvelle en venant nous libérer de tous nos esclavages. » Lesquels ? L’abbé Henri mentionne l’inquiétude. Qui nous emprisonne et nous fige. « Nous oublions que Dieu nous précède. »
Foi, dépendance et fidélité
La Résurrection du Christ consacre la fidélité absolue de Dieu. Une fois sorti du sépulcre, Jésus donne rendez-vous à ses disciples : ils peuvent Le reconnaître. « Comment reconnaître quelqu’un qu’on ne connaît pas, n’est-ce pas ? » interroge l’abbé Moto. Nous voici donc toutes et tous invité.e.s à intégrer le principe essentiel de notre vie chrétienne : la foi. Ce qui ne saurait se faire sans consentir à dépendre de Dieu, à Lui faire confiance et Lui rester fidèle. A quitter, oui, l’ombre pour la Lumière.
Christiane Elmer