Photo: St. Isidore Church

Dans la grâce de l'Onction

Le Sacrement de l'Onction des malades sera administré à Bienne samedi 2 mars à 18.00 à St-Nicolas et dimanche 3 mars à 10.00 en l'église de La Neuveville.

 L'Onction des malades sera administrée à Bienne samedi 2 mars à 18.00 à St-Nicolas et dimanche 3 mars à 10.00 en l'église de La Neuveville.

"Qu'il est bon de célébrer le Seigneur et de chanter pour ton Nom, Dieu très haut " (Ps 91)

Ce cri de joie dans cet extrait du psaume 91 reflète les sentiments qui sont susceptibles de nous animer lorsque nous nous approchons du Seigneur. Ainsi, chaque Sacrement peut devenir source de joie et de louange. C'est souvent le cas lors de la réception du Sacrement de l'Onction des malades. En effet, tous les 2 ans, notre équipe pastorale propose de vivre ce Sacrement en communauté. Si seules quelques personnes s'avancent durant cette célébration particulière, c'est bien grâce à elles que toute la communauté s'avance, humblement, près de son Seigneur.

A travers les gestes de nos prêtres, Dieu manifeste clairement son amour pour tous et son lien affectueux avec chacune et chacun. L'huile utilisée en tant que signe pour oindre le corps, en demande de guérison et de paix, est celle qui est aussi utilisée pour chaque baptême. Quoi de plus doux qu'une caresse, sur le front, sur les mains, sur les blessures du corps et de l'âme ? La proposition de Dieu doit aussi pouvoir rencontrer notre réponse de filles et de fils pour se déployer pleinement : ainsi, si nous recevons ce Sacrement tel un précieux cadeau, notre réponse est notre désir de guérir de chaque fracture, de chaque blessure du corps et du cœur. Ainsi, le Don du Sacrement et le contre-don de notre désir de guérir constituent l'entier de notre lien à notre Dieu. La puissance du Sacrement ne se limite donc pas à une guérison du corps : elle se déploie surtout dans le rapport que nous entretenons avec le mal, sous toutes ses formes.

Oui, grâce au Sacrement ou plutôt " dans la grâce du Sacrement ", nous pouvons nous abandonner à la puissance de l'Esprit Saint qui console inlassablement. L'Evangile du dimanche des malades relate un des discours de Jésus où celui-ci s'adresse aux disciples : " un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? ". Et c'est bien notre rapport à nos maux, nos fractures, nos aveuglements et à notre être en lien avec les autres qui a tout à voir avec ce Sacrement. Par son Evangile, Jésus nous invite à revisiter notre maison intérieure pour la dépoussiérer ; par l'Onction des malades, Dieu à travers l'Eglise nous invite à la guérison spirituelle de nos limites. " Il est mon rocher, en Lui, pas de détours ! " Ps 91.

François Crevoisier, aumônier des aînés

Ce site web utilise des cookies. Par la navigation que vous y poursuivez, vous en acceptez l'utilisation et donnez votre consentement avec notre politique de protection des données.