Apéro riche préparé par les communautés / Photo: Verena Donzé

La diversité du peuple de Dieu

Le Dimanche des Peuples a été célébré dimanche 11 novembre 2018 à Ste-Marie. Quadrilingue et festive, cette messe a rassemblé dans la richesse de la diversité.

Le Dimanche des Peuples a été célébré dimanche 11 novembre 2018 à Ste-Marie. Quadrilingue et festive, cette messe a rassemblé dans la richesse de la diversité.

Dimanche des Peuples, mais également - dans le Jura - fête de la Saint Martin, ce 11 novembre 2018 portait en plus des couleurs particulières puisqu'on y commémorait encore le 100e anniversaire de l'armistice.
Une messe un peu différente aussi, à l'image de Bienne : plurilingue, pluriculturelle et plurielle. Des lectures, des prières et des chants en français, allemand, italien et espagnol ; avec même le Credo, le Notre Père et la bénédiction finale en latin, ainsi que des chants en Douala, Bassa et Béti, langues du Cameroun. " Une manière de souligner la complexité de notre paroisse et ce qui nous réunit tous, dans l'essentiel, par-delà nos différences " a précisé le diacre Markus Stalder en rappelant ces mots de l'ancien évêque de Bâle, le cardinal Kurt Koch : " Dans l'Eglise, il n'y a pas d'étrangers. " Nous sommes appelés à reconnaître la richesse et la complémentarité de toutes les cultures. Et invités à poursuivre nos efforts pour une meilleure intégration et accueil des migrants.

C'est l'abbé François-Xavier Gindrat qui a célébré cette messe de la Journée des Peuples, entouré du missionnaire italien don Luciano Porri (maîtrisant à la fois l'italien et l'espagnol), et du diacre alémanique Markus Stalder. Parmi les célébrants : le Père Jean-Côme About, de Montpellier, de passage dans notre ville. Don Luciano a insisté sur le don de soi, sur la notion de qualité prédominant sur toute considération quantitative. " C'est l'amour de Dieu qui nous met en mouvement et nous pousse à agir. Ce ne sont, a-t-il ajouté en reprenant sainte Thérèse d'Avila, ni la perspective du Paradis, ni la peur de l'Enfer. "
Evoquant le souvenir de sa première messe à Bienne, l'abbé François-Xavier a souri : " J'avais comme l'impression que l'étranger... c'était moi. " En précisant qu'il ne s'agit pas de faire de la politique, que ce n'est pas là le rôle d'un prêtre, l'abbé a toutefois souligné l'importance d'un juste positionnement. " Pour le pape François, ces quatre verbes sont fondamentaux dans notre approche de l'étranger : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer. Peu importe notre culture, notre langue, la couleur de notre peau et notre milieu social : nous sommes tous frères et sœurs. L'autre est ici chez lui. "

Joyeuse et pimpante, cette messe était animée par le chœur Charles Lwanga, dirigé par Marthe Gsteiger, sous les accords au clavier de Diego Rocca. Au terme de la célébration, l'assemblée s'est réunie dans la salle Ste-Cécile pour partager l'apéritif. Concocté avec amour par des personnes de plusieurs communautés linguistiques, cet apéro riche reflétait bien la diversité, la solidarité, la créativité et la convivialité de notre paroisse. (CE)

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