Nadège Michel / Chr. Elmer

Un monde meilleur

Nadège Michel est le nouveau visage francophone du Service social de la Paroisse. Aux côtés de sa collègue alémanique, elle accueille des personnes en situation de précarité.

Nadège Michel est le nouveau visage francophone du Service social de la Paroisse. Aux côtés de sa collègue alémanique, elle accueille des personnes en situation de précarité.

" J'ai toujours rêvé d'un monde meilleur ", sourit rayonnante Nadège Michel. Fière de son terreau fribourgeois, la jeune femme s'est établie à Bienne pour rejoindre, en juillet dernier, le bureau du Service social de la Paroisse, à la rue Aebi 86, qu'elle partage avec Sara Bapst, sa collègue alémanique. C'est là, au 1er étage du centre paroissial de St-Nicolas, que les deux assistantes sociales accueillent sur rendez-vous leurs " clients " ou " bénéficiaires ".
Après un master en sciences sociales en 2015, suivi d'une riche expérience auprès de Pro Juventute à Neuchâtel, Nadège Michel a séjourné en Allemagne pour perfectionner la langue de Goethe. Elle a ensuite travaillé à la Protection de l'enfance de l'Etat de Fribourg. A l'aise dans les domaines de l'aide sociale et de la recherche de fonds, la jeune femme a considéré le poste mis au concours au Service social de la Paroisse comme une aubaine. " Cela me donne en plus l'occasion de pratiquer l'allemand ; c'est enrichissant ! "

Dans le cadre de son activité, Nadège reçoit toute personne en difficulté domiciliée sur le territoire de la Paroisse. " Nous écoutons les gens qui font appel à nous ; nous les conseillons et recherchons des solutions avec eux. Souvent, ces personnes sont en proie à des difficultés financières. Nous ne nous substituons pas à l'aide sociale publique. Notre aide est ponctuelle, subsidiaire ". Différence principale entre Service social public et privé : la disponibilité. " Nous pouvons prendre davantage de temps pour écouter les gens. Et ils nous disent que cela leur fait du bien. " Parmi leurs " clients ", de nombreuses personnes qui sont par ailleurs déjà à l'aide sociale et vivent avec le minimum. Le Service social de la Ville et celui de la Paroisse collaborent. " Des assistants sociaux m'envoient leurs clients. C'est cependant un défi pour nous de rester subsidiaires et de veiller à ce que les services publics ne s'appuient pas toujours plus sur les services privés ". Bienne étant une terre de migration, le profil des bénéficiaires est, lui aussi, pluriculturel. "

L'une des joies de ce travail, explique Nadège Michel, s'est de pouvoir alléger les problèmes d'une personne. Par exemple en recevant une réponse positive lors d'une recherche de fonds, en offrant un conseil ou en établissant un budget ". Une confrontation quotidienne à la précarité change la manière d'aborder les choses. " J'ai pris du recul, j'apprécie davantage la chance que j'ai... ". Nadège souligne enfin l'importance de la diaconie : " Il y a tant d'engagements concrets de l'Eglise envers les plus pauvres. Il faut en être conscient et le relever. " Parmi les gens qui font appel au Service social de la Paroisse, des femmes et des hommes de toutes confessions et horizons. " Mais on me parle souvent de Dieu. De la force qu'Il donne. Dans un service social public, de telles références à Dieu ne se font pas ".

Christiane Elmer

Service social / Fachstelle Soziales
Nadège Michel / Sara Bapst
Rue Aebi 86
2503 Bienne Tél. 032 329 50 85 (Consultations sur rendez-vous)

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