Fermeté et gentillesse, deux qualités appréciées au sein du Conseil de paroisse. (Photo Niklaus Baschung)

Une vie consacrée à bâtir des ponts et créer des liens

Après avoir passé 30 ans dans le Conseil de Paroisse, Michel Esseiva, figure emblématique de la Paroisse de Bienne, vient de tirer sa révérence.

Après avoir passé 30 ans dans le Conseil de Paroisse, Michel Esseiva, figure emblématique de la Paroisse de Bienne, vient de tirer sa révérence. Il a accepté de revenir pour l’Angelus sur son engagement et partage ses perspectives pour l'avenir.

  • Michel, après 30 ans au sein du Conseil de Paroisse biennois, quels souvenirs marquants gardez-vous de cette période ?
     
  • Ce qui me vient à l'esprit, ce sont les rencontres humaines. J'ai eu la chance de côtoyer des personnes dévouées, des figures marquantes qui ont donné sans compter pour notre communauté. Bien sûr, tout n'a pas toujours été simple, mais les défis ont été surmontés grâce au dialogue et à la recherche constante d'équilibre.
     
  • Votre parcours témoigne d'un leadership naturel. Comment avez-vous vécu ce rôle de fédérateur ?
     
  • Je n'ai jamais cherché la lumière. Comme au service militaire, mon objectif a toujours été de « servir et disparaître ». Cependant, lorsque la situation l'exigeait, j'ai assumé des responsabilités, notamment en tant que vice-président puis président du Conseil de Paroisse. Mon approche a toujours été collaborative, privilégiant l'écoute et le consensus.
     
  • Vous n’avez pas caché qu’il y a eu des moments plus difficiles. Comment avez-vous géré ces situations ?
     
  • Il y a eu un ou deux épisodes éprouvants. Ils m'ont rappelé que même au sein de l'Église, les défis sont présents et que les attitudes des protagonistes ne sont pas toujours en accord avec les valeurs que nous prônons. Néanmoins, ces expériences m'ont renforcé dans ma foi et ma détermination à servir la communauté.
     
  • Votre engagement ne s'arrête pas là, puisque vous faites désormais partie de nos représentants au Parlement de l'Église nationale. Qu'est-ce qui vous motive à poursuivre votre mission ?
     
  • Après ma retraite de l'UBS, j'ai siégé 8 ans à l'exécutif de l'Église catholique romaine cantonale et l’ai représentée dans diverses organisations. Mon actuel engagement au Parlement de l'Église nationale est une continuité naturelle. Je souhaite apporter mon expérience et contribuer à l'évolution de notre Église dans le respect de ses traditions et de ses fidèles.
     
  • Un dernier mot pour nos lecteurs ?
     
  • Je tiens à remercier tous ceux qui m'ont accompagné durant ces années. Votre soutien et votre confiance ont été essentiels. Je suis convaincu que notre communauté continuera à prospérer grâce à l'engagement de chacun. Et comme je le dis souvent avec humour, même si j'ai été plus assidu aux séances qu'aux cérémonies religieuses, notre Bon Dieu reconnaîtra les siens !

Propos recueillis par Céline Latscha

Ce site web utilise des cookies. Par la navigation que vous y poursuivez, vous en acceptez l'utilisation et donnez votre consentement avec notre politique de protection des données.