Vers demain, dans la gratitude et la confiance

L’abbé Jean Jacques Theurillat, vicaire épiscopal pour la partie francophone du diocèse de Bâle, quittera ses fonctions à fin juillet.

L’abbé Jean Jacques Theurillat, vicaire épiscopal pour la partie francophone du diocèse de Bâle, quittera ses fonctions à fin juillet.

 

Après 13 ans en tant que vicaire épiscopal du Jura pastoral, l’abbé Jean Jacques Theurillat s’apprête à poursuivre son ministère en paroisse, comme curé du Vallon de Saint-Imier. « L’échéance de mon troisième et dernier mandat était fixée au 31 juillet 2024. J’ai eu 60 ans cette année et j’ai souhaité prendre un nouvel engagement de cinq ans avant d’arriver à l’âge de la retraite. » Il ajoute aussi ressentir un besoin de renouvellement et se réjouit de cette nouvelle étape qui s’ouvrira à lui, dès octobre 2022, dans le Vallon de Saint-Imier. « Je suis reconnaissant qu’on m’ait donné la possibilité d’agir et de mettre en œuvre divers projets. J’ai également de la gratitude envers la multitude de personnes que j’ai rencontrées. Tout cela va de pair avec la confiance qui m’a été témoignée au fil de ces années. Et je suis également confiant en l’avenir ».

Représenter l’évêque diocésain dans la partie francophone du diocèse, ce n’est pas une sinécure. Pouvoir assurer une présence, un accompagnement, un lien constant entre la partie germanophone du diocèse et le Jura pastoral… « Oui, c’était très vaste et il y avait toujours quelque chose ! », sourit-il. Aujourd’hui, le futur curé de Saint-Imier est prêt à s’en aller avec le sentiment d’avoir accompli sa mission. Quand bien même, en le nommant, Mgr Kurt Koch n’avait pas d’attentes spécifiques à son encontre. « Il y a treize ans, confie l’abbé Theurillat, je m’étais donné pour objectif qu’à la fin de mon mandat, l’Eglise serait mieux apte à affronter les défis à venir. Quand je vois comment vit et s’organise aujourd’hui l’Eglise dans le Jura pastoral, je constate qu’il y a énormément de choses qui ont pu être réalisées. On n’est plus du tout dans la même organisation. »

L’un s’en va et l’autre s’en vient !

Dès le 1er octobre 2022, l’abbé Jean Jacques Theurillat sera donc curé de la paroisse de Saint-Imier. Et, petit scoop pour nos lectrices et lecteurs : l’abbé actuel de Saint-Imier, l’abbé Henri Moto, viendra alors rejoindre l’équipe pastorale de Bienne. (Article dans l’angelus de septembre). Ravi à la perspective de ce transfert imérien, l’abbé Jean Jacques souligne que c’est du reste à Saint-Imier qu’il a effectué son stage de diacre. « C’est une belle communauté ! », s’exclame-t-il, rayonnant. Pour lui, il était également important de ne pas rester trop proche de Delémont et de faire une coupure.

Bienne la bien-aimée

L’abbé Jean Jacques conclut en déclarant qu’il affectionne notre Unité Pastorale de Bienne-La Neuveville. « Bienne a une place particulière dans le diocèse. Contrairement à ce qu’on dit, l’évêché de Bâle n’est pas bilingue ; c’est un diocèse dans lequel il y a deux langues différentes. Mais, dans la paroisse de Bienne, on vit ce bilinguisme, et même ce plurilinguisme, avec les Missions linguistiques. Il y a un enjeu du vivre ensemble qui est important. C’est à la fois une chance et un défi. On est appelé à constamment chercher des chemins communs. Oui, j’ai une grande sympathie pour la paroisse de Bienne et pour celles et ceux qui y travaillent. »

Merci à l’abbé Jean Jacques !

De leur côté, les trois communautés latines (francophone, italophone et hispanophone) de la paroisse catholique romaine de Bienne et environs remercient vivement l’abbé Jean Jacques Theurillat d’avoir apporté sa précieuse contribution à la vie pastorale, que ce soit par l’administration sacramentelle ou lors de diverses rencontres. Et c’est en chœur que les quatre communautés linguistiques de la paroisse lui souhaitent de poursuivre son ministère dans la joie et la sérénité.

Nouveaux visages

Mgr Felix Gmür a décidé de nommer des laïcs – hommes et femmes - pour assumer des tâches de direction exercées jusqu’ici par des prêtres. Nous manquons de prêtres, certes. Mais cette affectation reflète également une réelle volonté de l’Eglise de ne pas limiter les postes de direction aux seuls prêtres. En nommant la théologienne Marie-Andrée Beuret (70%) et le diacre Didier Berret (30%) au poste – bicéphale - de délégué.e épiscopal.e, l’évêque diocésain a choisi des personnes compétentes en théologie et en pastorale, qui connaissent bien le diocèse et l’allemand. (Interview dans le prochain angelus).

A préciser encore que l’abbé Georges Schwickerath, vicaire épiscopal pour la région Sainte-Vérène, sera davantage sollicité pour prêter main forte dans la partie francophone du diocèse lorsque la présence d’un prêtre sera requise.

Propos recueillis par Christiane Elmer

Installation de la nouvelle déléguée épiscopale, Marie-Andrée Beuret, et du nouveau délégué épiscopal, Didier Berret, le 1er septembre à Delémont.

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