Transgresser l'interdit / Chr. Elmer

Consultants indépendants contre les abus sexuels dans le diocèse de Bâle


En plus des centres étatiques de consultation pour l’aide aux victimes, (voir les adresses sur www.bistum-basel.ch), des consultant-e-s contre les abus sexuels sont à disposition dans le diocèse de Bâle. Ils conseillent les femmes et les hommes qui, dans le contexte ecclésial, ont été victimes, sont personnes de confiance, ont eu connaissance, ont été témoins ou ont été mises en cause dans une problématique d’abus sexuel.

Les consultants sont à disposition des personnes exerçant un ministère pastoral, des autorités d’engagement, des bénévoles et/ou des proches des personnes directement concernées.

Pour le Jura pastoral, deux consultants assurent cette fonction :

Vous souhaitez une rencontre : il suffit d’envoyer un simple courriel de demande de rendez-vous. Une réponse sera rapidement donnée par téléphone ou par courriel pour trouver une date et le meilleur cadre pour la rencontre.

Marie Madeleine Michel

Médecin spécialiste FMH en médecine générale / Praticienne en relation d’aide

Médecin spécialiste FMH en médecine générale / Praticienne en relation d’aide

Membre de la communauté des sœurs de Saint-Paul de Chartres

Courriel

Pierre-Yves Erard

Médecin spécialiste FMH en anesthésiologie

Médecin spécialiste FMH en anesthésiologie

Ancien médecin-chef de l’Hôpital du Jura

Courriel

Marco Lorenzini

Assistant social

Assistant social

En charge de la protection de l’enfance et de l’adulte à l’AJAM (Association Jurassienne d’Accueil des Migrants)

Courriel

 

Un pôle de consultation

A la différence des centres étatiques de consultation pour l’aide aux victimes, les consultant-e-s connaissent les structures internes de l’Église. Elles peuvent p. ex. aussi donner des informations au sujet des procédures canoniques. Les consultant-e-s sont mandaté-e-s par l’évêque, mais exercent leur activité de consultation indépendamment des instructions des responsables ecclésiastiques.

Les consultant-e-s sont conscients de la honte des victimes et savent qu’il en coûte aux personnes concernées de parler d’actes d’ordre sexuel. Ils essaient de clarifier avec les personnes concernées quelle est leur situation, de renforcer leurs capacités d’action et de les protéger. Ils conseillent les personnes concernées au sujet des procédures appropriées ou qui s’imposent. Ils recommandent de signaler le harcèlement ou les abus sexuels présumés à la coordinatrice/au coordinateur. Les consultant-e-s ont l’obligation d’annoncer les infractions poursuivies d’office présumées à la coordinatrice/au coordinateur, même contre la volonté de la personne qui les consulte. Les consultant-e-s ne sont pas tenus au secret professionnel. Les personnes qui cherchent conseil doivent en être informées au début de l’entretien.

Les victimes, les personnes de confiance, les personnes ayant connaissance des faits et les témoins sont informées qu’ils peuvent aussi directement déposer une plainte auprès de la police ; les personnes mises en cause peuvent se dénoncer elles-mêmes auprès de la police. Les autorités d’engagement peuvent également déposer une plainte directement auprès de la police lorsque des collaborateurs/collaboratrices sont impliqués dans des abus sexuels présumés. Les consultant-e-s recommandent toutefois de passer par la coordinatrice/le coordinateur.

Les consultant-e-s servent en outre d’intermédiaires entre la personne qui les consulte et un soutien thérapeutique ou un-e agent-e pastoral-e et clarifient les questions financières.

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