L'abbé Nicolas Bessire lors de la veillée pascale 2015 / Chr. Elmer

16 ans de prêtrise à Bienne !

Dimanche 4 septembre 2016, lors de la messe de 10.00 à Christ-Roi, nous prendrons congé de l'abbé Nicolas Bessire et accueillerons la nouvelle équipe pastorale. Le point en bref, avec l'abbé Nicolas Bessire.

Abbé Nicolas, combien avez-vous d'années à votre actif à Bienne, comme prêtre ?
Si l'on compte mes 3 passages à Bienne (78-81; 85-91; 2009-2016) cela fait quelques 16 années de ministère à Bienne.

Et s'il fallait faire un bilan de votre expérience biennoise en pastorale ?
Je dirais d'abord que la paroisse a bien changé depuis mes débuts. A l'époque, les paroisses étaient encore séparées et indépendantes sur le plan financier. Chaque paroisse était autonome, même si elles dépendaient toutes de la paroisse générale pour ce qui est des grandes dépenses. Avec une seule paroisse de Bienne et environs et une seule communauté francophone, les choses sont différentes. La communauté francophone s'est aussi élargie et est devenue pluriculturelle, avec des paroissiens venus d'ailleurs (Afrique, Asie, Europe de l'est) qui l'ont un peu rajeunie (l'arrivée de familles avec enfants).
Pour ce qui est de mon expérience pastorale, elle s'est enrichie ces dernières années de cette présence, d'une ouverture à d'autres cultures. Pour ce qui est de la pastorale, elle est la même partout, sauf que la rencontre avec les personnes lui donne une dimension particulière. Elle est ici donc plus variée que dans le Jura, par exemple. Le fait d'être en ville change aussi les habitudes, les traditions et les façons de vivre sa foi, notamment dans la pratique des sacrements ou des funérailles. La paroisse offre beaucoup de moyens pour organiser la pastorale, chose qui n'est pas identique si on n'a qu'un petit budget.

Est-ce plus difficile d'être prêtre ici qu'ailleurs?
Le prêtre a la même place dans une paroisse biennoise qu'ailleurs, heureusement. Plus difficile, cela ne l'est pas. C'est peut-être différent à cause des raisons citées tout à l'heure: les moyens, les traditions (moins marquées), la ville. Le ministère est peut-être plus large que dans le Jura, par exemple. Il s'étend à des domaines et des activités qui n'existent pas de la même manière ou dans la même proportion (l'œcuménisme, par exemple, parce que les églises protestantes et les communautés évangéliques sont très présentes).

Que va-t-il se passer pour vous, maintenant ?
La première chose, avec cette entrée en retraite, c'est que je n'ai plus de charge de paroisse et suis libéré de toutes les séances de conseil de toutes sortes. J'ai désormais la mission d'être au service des paroisses du Jura Bernois. Mais, dans un premier temps, c'est surtout Bienne/La Neuveville qui a besoin de mes services. Après, on verra.

Travailler moins, c'est avoir plus de temps. Mais plus de temps pour faire quoi ?
Pour l'instant, je ne suis pas encore organisé et je ne sais pas encore comment tout cela va fonctionner. Il faut que je prenne du temps pour moi. C'est nouveau. Mais j'ai un programme déjà bien rempli. On verra...

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