Bientôt la Semaine de l'unité des chrétiens !

Comme chaque année, la semaine de l'unité des chrétiens se déroulera du 18 au 25 janvier 2017. Comme le rappelle le pape François, cette unité ne signifie ni uniformité ni absorption. C'est une exigence essentielle de la foi qui se réalise grâce à la coopération et non par la concurrence entre les communautés.

Non, unité ne signifie pas uniformité ! "Les différentes traditions théologiques, liturgiques, spirituelles et canoniques, sont un atout et non une menace pour l'unité de l'Eglise", a souligné le pontife en expliquant que l'œcuménisme consiste à respecter "cette diversité légitime". Le successeur de Pierre a poursuivi en assurant que "l'unité n'est pas une absorption". Il a exhorté à ne pas nier l'histoire des différentes communautés chrétiennes ni à tolérer le prosélytisme qu'il a qualifié de poison pour le chemin œcuménique.

"L'unité ne supprime pas les conflits"
Pour le Souverain pontife, l'unité n'est pas le résultat de travaux diplomatiques mais elle est "un cadeau du ciel (...) et notre tâche est de le rendre visible à tous". Mais "l'unité exige ténacité, effort et engagement (...) elle ne supprime pas les conflits, a indiqué le pape, et parfois elle peut entraîner de nouveaux malentendus". Les participants de l'assemblée plénière du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens se sont réunis sur le thème "Unité des chrétiens: quel modèle de pleine communion?" (cath.ch/imedia/mfa/gr)

Ensemble, sur un chemin de réconciliation
Lors de son voyage apostolique en Suède (31.10.2016-01.11.2016), le pape François a déclaré, dans son homélie: "Seigneur, aide-nous par ta grâce à être plus unis à toi pour porter ensemble un témoignage plus efficace de foi, d'espérance et de charité". C'est également un moment pour remercier Dieu de l'effort de tant de nos frères, de différentes communautés ecclésiales, qui ne se sont pas résignées à la division, mais ont maintenu l'espérance de la réconciliation de tous ceux qui croient dans l'unique Seigneur.
Catholiques et luthériens, nous avons commencé à marcher ensemble sur un chemin de réconciliation. A présent, dans le contexte de la commémoration commune de la Réforme de 1517, nous avons une opportunité nouvelle pour prendre un chemin commun qui, durant les 5 dernières années, a progressivement pris forme dans le dialogue œcuménique entre la Fédération Luthérienne Mondiale et l'Eglise catholique. Nous ne pouvons pas nous résigner à la division et à l'éloignement que la séparation a provoqué entre nous. Nous avons l'occasion de réparer un moment crucial de notre histoire en surmontant les controverses et les malentendus qui, souvent, nous ont empêchés de nous comprendre les uns les autres. (...) Nous aussi, nous devons regarder avec amour et honnêteté notre passé et reconnaître notre faute et demander pardon. Dieu seul est juge. (...) Toutefois, il y avait une volonté sincère des deux côtés de professer et défendre la vraie foi, mais aussi nous sommes conscients que nous avons enfermé en nous-mêmes, par crainte et à cause de préjugés, la foi que les autres professent avec un accent et un langage différents. (...)
Dieu est le vigneron qui, avec un amour immense prend soin de la vigne et la protège; laissons-nous émouvoir par le regard de Dieu; la seule chose qu'il souhaite, c'est que nous demeurions comme des sarments vivants unis à son Fils Jésus. Par ce nouveau regard sur le passé, nous ne prétendons pas réaliser une correction impossible de ce qui s'est passé, mais "raconter cette histoire d'une manière différente". (...)

On ne peut rien faire sans Dieu !
L'expérience spirituelle de Martin Luther nous interpelle et nous rappelle que nous ne pouvons rien faire sans Dieu. "Comment puis-je avoir un Dieu miséricordieux?" c'est la question qui hantait constamment Luther. En effet, la question de la relation juste avec Dieu est la question décisive de la vie. Comme on le sait, Luther a trouvé ce Dieu miséricordieux dans la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ incarné, mort et ressuscité. Par le concept: "uniquement par la grâce divine", on nous rappelle que c'est toujours Dieu qui prend l'initiative et qu'il précède toute réponse humaine, en même temps qu'il cherche à susciter cette réponse.

"Pour que le monde croie"
Jésus intercède pour nous comme médiateur auprès du Père et lui demande l'unité de ses disciples "pour que le monde croie" (Jn 17,21) C'est là le témoignage que le monde attend de nous. Nous, les chrétiens, nous serons un témoignage crédible de miséricorde dans la mesure où le pardon, la rénovation et la réconciliation sont une expérience quotidienne au milieu de nous. Ensemble, nous pouvons annoncer et manifester de manière concrète et avec joie la miséricorde de Dieu, en défendant et en servant la dignité de chaque personne. Sans ce service au monde et dans le monde, la foi chrétienne est incomplète."

La Semaine de l'unité des chrétiens à Bienne, du 18 au 25 janvier 2017
"Nous réconcilier. L'amour du Christ nous y presse" (2 Co 5,14-20)

Temps de recueillement oecuménique
Du 18 au 25 janvier 2017 (sauf dimanche 22), un temps de prière et de recueillement œcuménique vous est proposé à la Maison Wyttenbach de Bienne (rue du Rosius 1), de 19.15 à 19.45. L'animation est assurée chaque soir par une petite équipe œcuménique différente.

Célébration oecuménique
Elle se déroulera dimanche 22 janvier 2017 à 10.00 en l'église du Christ-Roi (Ch. Geyisried 31).

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