A quelques jours de la fin juillet 2023, après 40 ans de bons et loyaux services auprès de la Mission catholique de langue espagnole (MCLE), l’assistant social José Luis Marcos s’apprête à prendre sa retraite.
Il aura fait, José Luis Marcos, toute sa vie professionnelle à la rue de Morat ! D’abord au numéro 61, puis - depuis 2009 – au 48. Toujours à la Mission catholique de langue espagnole qui, au début, ne s’appelait que Mission catholique espagnole, les ressortissants d’Amérique du sud étant alors peu nombreux. Mais revenons à notre jeune futur retraité...
En presque 40 ans d’activité au sein de la paroisse, au service de la communauté hispanophone, José Luis a connu bien des changements. Avant de collaborer avec le missionnaire actuel, l’assistant social a tout d’abord travaillé aux côtés de Don Angel Rubio, suivi de Don Andrés Alonso, puis de Don Arturo Gaitán. Des modes de fonctionnement différents et des adaptations en conséquence. Œuvrer au sein d’un service social, c’est tenter de répondre aux besoins et attentes les plus diversifiées (bureaucratie, démarches officielles, soutien lors de difficultés linguistiques ou autres). Et puis, outre ces tâches, José Luis s’est également vu confier – au terme d’une formation – la comptabilité de la MCLE. Mais il visite aussi chaque semaine, depuis près de quatre décennies, des personnes de langue espagnole dans les hôpitaux et les homes biennois. « J’ai une bonne collaboration avec l’aumônière catholique Judith Bélat. Sociable, affable, discret et respectueux, José Luis aime le contact. « On visite des personnes, mais, bien vite, on se rend compte qu’on est soi-même visité. » Confronté, dans ses activités, à la précarité, la maladie, la souffrance et la mort, l’assistant social confie : « tout cela a eu le mérite de me remettre constamment dans le concret. »
Réinventer l’avenir
Souriant, José Luis Marcos tire un bilan positif de cette fin de carrière professionnelle : « Je me suis toujours levé heureux le matin, conscient que j’allais faire quelque chose d’utile et qui faisait sens. Ce travail a été un vrai cadeau dans ma vie ! A présent, je souhaite me consacrer davantage à ma famille et, aussi, approfondir ma découverte des Asturies. Je viens de cette région d’Espagne, qui offre de nombreuses possibilités de randonnées. La retraite ? Malgré une certaine appréhension, je m’en réjouis : il faut réinventer l’avenir proche et être créatif ».
Propos recueillis par Christiane Elmer
Nos meilleurs vœux accompagnent José Luis Marcos ! MERCI à lui pour tout. Et que Dieu continue de le combler de ses bénédictions, ainsi que tous ses proches !