Commémoration des fidèles défunts

La messe en mémoire des fidèles défunts a été célébrée samedi 31 octobre en l'église de St-Nicolas. Une célébration présidée par l'abbé Patrick Werth, entouré de l'animateur pastoral Emmanuel Samusure et de quelques fidèles (en respectant le quota des 15 personnes autorisées).

"En tes mains je remets mon esprit;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.

Ton amour me fait danser de joie:
devant moi, tu as ouvert un passage.
Sur ton serviteur, que s'illumine ta face;
sauve-moi par ton amour." (Ps 30)

Se souvenir des fidèles défunts. Qui nous précèdent dans la Maison du Père.
Se souvenir de nos proches, de nos amis, qui nous ont quittés.
Remercier Dieu de son Amour,
de les avoir accueillis et rendu vivants à jamais.

Toussaint et fête des fidèles défunts se rejoignent, se recoupent, se reflètent et se questionnent. Tous appelés à cette sainteté qui est un chemin, la voie empruntée par chacun en cette vie. La Petite Thérèse nous l'a rappelé: la sainteté ne consiste pas à faire des choses extraordinaires, mais à accomplir toute action avec un amour extraordinaire, du mieux qu'il nous est possible, par-delà toutes nos limites et imperfections.

Inachevée sur terre, la sainteté reste la plus belle des aspirations ! C'est un élan joyeux, un désir inextinguible, la force vive d'un souffle nous propulsant aux Cieux ! Oui, mais... la sainteté, avant de s'épanouir à la verticale, gravite, croît et vit au coeur-même de nos relations.

Est saint celui qui met son amour en toute chose, aussi infime soit-elle. Est saint celui qui sait à Qui il doit la vie et vers Qui celle-ci le mène. Est saint celui qui se sait petit et l'accepte, qui se sait Aimé et qui aime en retour, qui tombe souvent, mais qui, confiant, se relève pourtant et repart.

C'est ainsi que toutes les saintes et les saints du Ciel, celles et ceux reconnu(e)s par l'Eglise et cette multitude d'autres, demeurés anonymes ici-bas, sont en fête le jour de la Toussaint.
Mais, puisque nous sommes toutes et tous appelés à la sainteté, puisque c'est là notre vocation première et ultime, nous voici donc en fête, nous aussi ! Et, enfin, puisque tous nos disparus - qui ne le sont évidemment qu'à nos yeux - exultent déjà dans la Gloire du Seigneur, et que la Communion des Saints - à laquelle nous croyons et adhérons - n'est pas un vain mot... LA FETE EST POUR TOUS !

Quelle allégresse de se souvenir que les 1er et 2 novembre, c'est la fête de tous ceux qui vivent de Dieu et la fête des vivants en Dieu; ceux de ce monde et de l'autre, confondus dans un même Credo. (Chr. Elmer)