Rosette Poletti / Photo centrerosettepoletti.ch

Conférence de Rosette Poletti

C’est dans l’écrin de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens que se place la conférence de Rosette Poletti, consacrée à l’amour de soi, proposée au tout public mercredi 24 janvier, à 19.30, au centre paroissial de St-Nicolas (Rue Aebi 86, 2503 Bienne).

C’est dans l’écrin de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens que se place la conférence de Rosette Poletti, consacrée à l’amour de soi, proposée au tout public mercredi 24 janvier, à 19.30, au centre paroissial de St-Nicolas (Rue Aebi 86, 2503 Bienne).

Qui ne connaît pas encore Rosette Poletti ? Ses compétences, sa bienveillance, son humilité souriante ? Qui ne l’a pas encore vue, entendue ou lue ? Qui l’a déjà rencontrée sera ravi.e de la retrouver tout prochainement à Bienne. Quant aux autres, qui ne l’auraient pas encore découverte, l’occasion leur sera donnée mercredi 24 janvier à 19.30, au centre paroissial St-Nicolas, à Madretsch.

Parcours riche et étonnant que celui de cette formatrice, conférencière et auteure de plusieurs livres traitant, notamment, de l’estime de soi. Mais Rosette Poletti est aussi infirmière en soins généraux et en psychiatrie. Proche de l’humain, dans toutes ses dimensions, y compris celle spirituelle. Et si les paroisses de Bienne l’ont invitée le 24 janvier, c’est pour aborder, elle aussi, le fil rouge de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens (18-25 janvier) : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu et ton prochain comme toi-même. » (Luc 10, 27)

Comme toi-même
Cependant, ce dont nous parlera surtout Mme Poletti dans sa conférence, c’est de la 2e partie de ce verset de saint Luc: « … comme toi-même. » Impossible en effet d’aimer son prochain ou Dieu sans bienveillance ni compassion envers soi. « Il s’agit de réhabiliter cette dimension de l’amour de soi, explique l’intervenante. Sortons de cette dévalorisation, de cette culpabilisation sous-jacente, comme si s’aimer soi-même était mal et déplacé. Pendant longtemps, on a essentiellement mis l’accent sur la nécessité d’aimer les autres. Mais on a occulté le reste : le respect, l’attention et la tendresse que l’on se doit à soi. Or, nous avons été créés à l’image de Dieu… ». Elle marque une pause. Puis, avec un léger rire dans la voix : « ça veut dire que nous en valons le coup ! »

Quant à s’aimer soi-même - ni à l’excès, ni trop peu - , qu’est-ce que ça veut dire ? « C’est s’accepter et s’accueillir comme nous sommes, conscients de notre statut de créatures de Dieu. Oui, on est dignes d’amour ; à commencer par celui, légitime et ajusté, qu’on se témoigne à soi-même. »

Propos recueillis par Christiane Elmer

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