Eglise: "J'étais malade et vous m'avez visité" (Mt 25,36)

Le premier dimanche de mars est consacré aux malades. Lors de la messe dominicale anticipée du samedi 28 février à 17.00, l'onction des malades sera administrée en l'église St-Nicolas. Les personnes désirant recevoir ce sacrement sont priées de s'inscrire jusqu'au 25 février.

L'Eglise catholique possède intrinsèquement des trésors de vie. A la suite de son Christ, elle a toujours à cœur de se rendre proche de toute détresse humaine ; de révéler un Dieu qui aime l'homme d'un amour immédiat, inconditionnel et éternel.
L'Eglise, notre Eglise, nous offre à travers ses Sacrements de pénétrer toujours plus l'insondable amour de Dieu pour l'homme. Les Sacrements, signes visibles de cet amour, nous sont donnés à l'aide de différents supports. Pour le Sacrement de l'Onction des malades, c'est celui de l'huile qui est utilisé. L'huile sainte est administrée en trois occasions : le Baptême, la Confirmation et pour l'onction des malades. A l'image de la lampe, cette huile produit la lumière. Ainsi, dans ces trois Sacrements et en allégorie, nous accueillons dans un même mouvement ET l'onction ET notre besoin de lumière. L'un - le Sacrement signe de l'amour du Père - et l'autre - notre désir d'être pleinement dans la lumière du Christ s'interpellent pour préfigurer le Royaume. Une fois de plus, la valse du don et du contre-don entre ce Dieu de grâce et nous- mêmes nous porte vers un plus de vie.

Nous entendons encore régulièrement, à l'instar de St Thomas d'Aquin, que ce Sacrement est uniquement utilisé pour l'extrême onction. C'est-à-dire quand la personne se tient sur le seuil de son passage vers le Père. Au fil des siècles et de l'évolution de la pratique pastorale, si ce Sacrement est encore administré par les prêtres à des personnes en fin de vie, il est maintenant AUSSI administré en soutien lors de ruptures de santé, lorsque la maladie devient chronique, mais également lorsque les faiblesses du corps rejoignent celles de l'esprit. Lors de ces périodes, la foi en un Dieu d'amour et l'espérance de la sollicitude de Dieu à notre égard sont ébranlées. Alors, en simplicité, nous nous avançons pour recevoir ce signe. Un autre aspect de ce Sacrement est souvent évoqué: le désir de guérir. La médecine d'aujourd'hui nous place souvent en situation d'espoir de rémission, voire de guérison totale. Louons le Seigneur pour cela. Mais, en Eglise, ce Sacrement propose non pas une guérison de l'ordre du miracle - même si celui-ci reste ancré dans notre foi en Christ agissant encore aujourd'hui - mais une transformation de notre mal ou de notre souffrance. En effet, la puissance du Sacrement ne peut se cantonner à une " simple " guérison du corps; elle se déploie pleinement lorsque la personne, avec foi et amour de Dieu, pressent que son rapport à son mal évolue. Ainsi peut se déployer, grâce au Sacrement, la puissance de l'Esprit Saint qui console inlassablement ceux qui s'abandonnent à lui.

Un Sacrement à vivre pour mieux vivre
Tous les deux ans, notre équipe pastorale propose d'administrer ce Sacrement en communauté. Il ne s'agit pas évidemment de stigmatiser les personnes qui s'avancent ce jour-là, mais bien de vivre ensemble ce Sacrement : si quelques personnes seront ointes, c'est nous tous qui sommes appelés à répondre à ce Dieu de relation. A un moment ou à un autre de notre vie, nous serons peut-être aussi faibles, désorientés, désespérés et criant vers une guérison. En participant à cette célébration, c'est donc nous tous qui pouvons, d'une seule foi, répondre : " Le Seigneur dans sa grande bonté m'a réconforté par la grâce de l'Esprit Saint. AMEN ".

François Crevoisier, Pastorale des aînés

Onction des malades - Samedi 28 février 2015 - Eglise St-Nicolas (Rue Aebi 86, Bienne) à 17.00.

Inscriptions: François Crevoisier, pastorale des aînés, Ch. Geyisried 31, 2504 Bienne. Tél. 032 328 19 24. francois.crevoisier@kathbielbienne.ch

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