Et la joie fut parfaite

Dimanche 2 juillet 2023. Jour de Braderie en ville et… messe d’action de grâce en l’église Ste-Marie. Une célébration festive, joyeuse, colorée, qui a réuni près de 250 personnes pour dire merci et au revoir à l'animateur pastoral Emmanuel Samusure et l'abbé Patrick Werth.

Dimanche 2 juillet 2023. Jour de Braderie en ville et… messe d’action de grâce en l’église Ste-Marie. Une célébration festive, joyeuse, colorée, qui a réuni près de 250 personnes pour dire merci et au revoir à l'animateur pastoral Emmanuel Samusure et l'abbé Patrick Werth.

Une messe qui clôt une année pastorale est, par définition, toujours festive. Mais celle du 2 juillet le fut tout particulièrement. C’est dans le cadre de cette célébration que l’assemblée a pris congé de l’animateur pastoral de l’Unité pastorale de Bienne-La Neuveville. Parvenu à l’âge de la retraite, Emmanuel Samusure s’en retourne - partiellement – en Tanzanie pour y poursuivre la construction du Collège St-Charles de Foucauld, à Arusha. Quant à l’abbé Patrick Werth, après 18 ans de ministère à Bienne en tant que curé, le voici à présent prêtre auxiliaire. Un pensum réduit, certes, mais une présence toujours assurée. Dire merci et au revoir, c’est donc ce que cette messe a fait, à travers mots, chants, acclamations et éclats de joie. Une liturgie belle, épurée, endimanchée. Avec une équipe pastorale au complet comprenant les abbés François-Xavier Gindrat, Henri Moto et Patrick Werth, l’animateur pastoral Emmanuel Samusure et le théologien en pastorale Yannick Salomon, accompagnés de l’animateur pastoral Daniel Lattanzi. Présents également : la déléguée épiscopale Marie-Andrée Beuret et Yannis Cuenot, adjoint des délégués épiscopaux pour le personnel. Avec le chœur ad hoc, de Diego Rocca, sa musique et ses voix pimpantes. Avec la communauté africaine et sa liesse, sa vivacité et sa fougue déferlantes ! Oui, il y a eu des élans du cœur, des gestes gracieux, des pas dansants, même, dans le don des offrandes et des cadeaux. Et puis, bien sûr, on a prié. Dans le silence des cœurs, on a rendu grâce. Mais où finissait la liturgie ; où commençait la fête ? Dieu était partout.

Au terme de cette messe, toute l’assemblée était invitée à un temps convivial devant l’église. Une grande tente dressée, un buffet, des grillades : de quoi se restaurer, se retrouver et échanger, des heures durant. Oui, Dieu était bien partout. Là où des gens de tous âges, tous milieux et toutes cultures se tenaient réunis autour d’une même table. Vive et vivante.

Christiane Elmer

Photos de l'événement (JCL-Jean-Claude Lièvre)

 

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