Et si nous dansions novembre ?

Léthargie triste de novembre... Et pourtant ! Ne sommes-nous pas appelés à l'espérance ?

Léthargie triste de novembre... Et pourtant ! Ne sommes-nous pas appelés à l'espérance ?

Léthargie triste de novembre. Cette lente nostalgie, étirée à l'infini des larmes, nous n'en voulons plus ! Donnons-nous trente jours aux clartés de Toussaint. Et des matins de Pâques au long fil de ce mois. Car cette année novembre est venu avant l'heure. Son cortège flétri de malades et de morts. Son horizon cerné de journées trop semblables...

Le 1er jour du mois embrasera le ciel : sarabande étoilée des Saints de tous les temps. Et si, pour les prier, révérence sacrée, nous dansions avec eux ?

Et si le 2 novembre nous fleurissions nos tombes comme on pare de roses un front de mariée ? Et si, par la pensée, on invitait nos morts à venir en nos cœurs danser un pas de Vie ?

Et si, au lieu des pleurs, des regrets ou remords, nous esquissions ici le jeté d'un merci ? Comme une pirouette, une invite à la fête, un entrechat de l'âme qui réjouiraient le Ciel.

Nous conviant à la danse, nos défunts nous attendent. Pas sous le marbre froid ou la pierre désolée. Pas dans nos sanglots tus, à genoux à jamais. C'est loin du cimetière, des allées affligées, que nos chers morts nous rêvent, nous espèrent et nous aiment.

C'est là que tous un jour, de Lumière enlacés, nous farandolerons, cœurs hissés.
Louanges en procession.
Clarté prosternation.
La danse est à la Joie, là-bas.

Chères et chers internautes, quel que puisse être votre mois de novembre, je vous le souhaite virevoltant d'espérance.

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