Deux nouveaux visages : Marie Mazaudier (à g.) et Angélina Varrin / Chr. Elmer

Jardinières de la foi

Le Groupe pastoral de notre UP est un vaste jardin où l’on cultive Dieu. Deux fleurs nouvelles, aux couleurs de la jeunesse, y ont éclos en mars: Angélina Varrin et Marie Mazaudier.

Le Groupe pastoral de notre UP est un vaste jardin où l’on cultive Dieu. Deux fleurs nouvelles, aux couleurs de la jeunesse, y ont éclos en mars: Angélina Varrin et Marie Mazaudier.

Actives en Catéchèse et dans l’Animation jeunesse, Angélina Varrin et Marie Mazaudier se réjouissent de prêter main forte à leurs collègues du Groupe pastoral et à entourer les enfants du caté et les jeunes. L’Angelus a la joie de vous les présenter.

Angélina et Marie, qui êtes-vous… en quelques lignes ?

Angélina Varrin : J’ai 38 ans et je suis originaire de Madagascar. En Suisse depuis quatorze ans, je suis mariée et j’ai un fils de onze ans et demi. Depuis début mars, j’occupe un poste à 50% en catéchèse au sein de l’Unité pastorale francophone de Bienne-La Neuveville. Avant cela, pendant quatre ans, j’ai été catéchiste bénévole. J’ai une formation dans la gestion d’entreprise ; mais j’avoue que je me sens plus à l’aise dans le relationnel et au contact des enfants.

Marie Mazaudier : Je suis française, mariée à un Suisse et ici depuis cinq ans. J’ai 29 ans et j’ai la chance d’exercer le métier de sage-femme, en tant qu’indépendante. Côté loisirs, je pratique le chant et j’aime la musique.

Quelles sont vos fonctions actuelles ?

Angélina Varrin : Je collabore en catéchèse avec Claudine Brumann, qui est ma responsable. Avec l’aide de bénévoles, nous accompagnons des enfants sur leur chemin de foi, jusqu’à la Première Communion.

Marie Mazaudier : Je collabore avec Corinne Thüler, qui est ma responsable au sein de l’Animation jeunesse. Nous préparons adolescentes et adolescents à la Confirmation et nous planchons sur divers projets pour dynamiser nos activités avec les jeunes, et aussi sur des propositions pour les prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse qui se tiendront à Lisbonne, en 2023.

Quelles sont vos motivations ?

Angélina Varrin : Au début, j’étais donc catéchiste bénévole. Et j’y ai pris goût ! J’adore être avec les enfants. Leur authenticité me touche. Tout comme le fait de contribuer à faire grandir cette graine de foi qu’ils portent en eux. La catéchèse est riche et permet de tisser un réseau de liens avec les enfants, les parents et la communauté. Mon expérience de catéchiste bénévole m’a aussi permis de côtoyer l’équipe pastorale. Tout cela m’a confirmée dans mon envie de m’engager plus avant en catéchèse.

Marie Mazaudier : Depuis ma tendre jeunesse, mon parcours personnel a été jalonné d’expériences en Eglise et sur le terrain de la foi. La vie des saints m’a toujours inspirée et intéressée. En France, j’ai eu la chance de faire l’expérience d’être cheftaine de jeannettes, les scouts unitaires féminines. Avec un ami prêtre et d’autres jeunes, on avait aussi constitué un petit groupe qui s’est agrandi depuis (La communion de prière de Notre Dame du Mont-Carmel) pour approfondir notre foi. Nous organisions notamment des rencontres et des séjours, comme en Terre Sainte. J’étais un membre actif. En 2016, j’ai participé aux Journées Mondiales de la Jeunesse, à Cracovie. L’invitation pressante du pape François encourageant les jeunes à ne pas « confondre le bonheur avec un canapé » (nous encourageant à se servir de notre jeunesse pour être des membres actifs de l’Eglise), m’avait alors particulièrement interpellée… En matière de motivations, je peux aussi vous signaler un fait cocasse : à la base, j’avais postulé pour le poste en catéchèse occupé à présent par Angélina. C’est lors de l’entretien d’embauche qu’a émergé l’idée de ce poste dans l’Animation jeunesse. Et je dois dire maintenant que j’en suis ravie !

Quelles sont vos attentes, vos espérances ?

Angélina Varrin : Les résultats qu’on escompte ne sont pas quantifiables. La foi, on la voit grandir au cœur des relations entre les enfants ; dans la manière dont ils se comportent ; à travers leur attitude fraternelle les uns envers les autres. Et constater leur joie à venir aux rencontres de caté, ça aussi, c’est une grande récompense !

Marie Mazaudier : C’est difficile, oui, de parler d’attentes puisque nous n’exerçons pas un métier comme les autres. Je me – je nous - considère plutôt comme un instrument de la volonté de Dieu. C’est beau de voir des groupes qui se forment, qui vivent et mûrissent dans la foi. Dans mon métier de sage-femme aussi, il est fondamental de savoir s’adapter aux personnes et aux situations.

Quelle place occupe la foi dans votre vie ?

Angélina Varrin : On a souvent tendance à penser à Dieu dans les moments difficiles, quand ça va moins bien. En travaillant ici, je suis ramenée constamment à l’essentiel. Le fait de pouvoir, par exemple, communier en semaine, sur mon lieu de travail, c’est un privilège. Je considère cette activité comme une réponse à une sorte de vocation.

Marie Mazaudier : La foi ? On souhaite qu’elle soit centrale ! Avoir ce poste me permet d’ancrer encore davantage Dieu dans ma vie. La foi est très importante. Elle m’aide à vivre et à avancer dans les épreuves. En tant que sage-femme on aide les parturientes à mettre leurs enfants au monde. En travaillant en Eglise, on se met aussi, même si c’est d’une autre manière, au service de la vie.

Propos recueillis par Christiane Elmer

 

 

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