Neuf Sous nos latitudes, les familles nombreuses sont rares. Pourtant, à Bienne, parmi nos paroissiens, il se trouve un couple dynamique et sympathique - Yvette et son mari Branko Djurovic - qui a… SEPT enfants !
« Venant moi-même d’une famille de dix enfants (j’étais la deuxième de la fratrie), j’ai toujours été ouverte à l’idée d’avoir une famille nombreuse », confie dans un radieux sourire Yvette, choriste dans le chœur de Diego Rocca. En voyant la silhouette élancée de cette jeune quadragénaire, personne n’imaginerait qu’elle a vécu autant de grossesses… Car Yvette est bien la maman de sept enfants. « Il y a Cynthia, 23 ans, seule fille de la fratrie, puis Charles-Loïc, 20 ans (tous deux anciens servants de messe). Et Philippe, 17 ans, et Anthony, 13 ans, servants de messe à Saint-Nicolas tous les deux. Vient ensuite Grayson, qui a 7 ans. Et, enfin, les petits derniers, les jumeaux Gareth et Nolan, qui ont cinq mois. »
Réactions des gens lorsqu’ils apprennent que le couple Djurovic a sept enfants ? « Ils sont stupéfaits ! D’autres n’y croient pas et pensent que je plaisante. On va même jusqu’à me demander comment je fais pour garder la ligne…Oui, je suscite pas mal d’admiration » poursuit, en riant, la pimpante maman qui ne fait rien de spécial pour être ce qu’elle est.
On pourrait cependant se demander à quoi ressemble une journée-type chez les Djurovic ? «La veille, je fais le planning du lendemain. Par exemple : le papa s’occupe de la première tétée, du réveil des aînés, du petit-déjeuner. Moi, je cuisine, range, m’occupe de la lessive et des jumeaux. Dès 16.00, mes aînés prennent la relève pour que je puisse enfin souffler et avoir un peu de temps libre. Il s’agit de bien savoir s’organiser. »
Pour ce couple reconnaissant, leurs enfants sont un «cadeau du Ciel ; leur raison de vivre, après Dieu ». Mais comment accueille-t-on la nouvelle d’une grossesse gémellaire quand on a déjà cinq enfants ? « J’avais fait une fausse-couche en novembre 2018. Trois mois plus tard, j’étais enceinte des jumeaux. Un vrai miracle ! Mais, malgré la joie, nous avions peur. C’était une grossesse à risque. A la fin, alléluia, tout s’est bien passé ! »
Par-delà l’image d’Epinal, la famille Djurovic, comme toutes les familles, connaît aussi parfois des difficultés. "On lutte ensemble. Contre vents et marées ". Une gratitude mutuelle renforce le lien conjugal. « Mon mari me remercie pour nos enfants. Il est le meilleur papa du monde» conclut Yvette, le regard plein d’amour. (CE)